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Difficile période que cette fin d'année installée sur un fond de crise ambiante.

On peut le voir avec des cadeaux faits à la hâte, en dernière minute, générant de fait bousculades dans les centres commerciaux . Et cela même avec ces exceptionnelles ouvertures (pour combien de temps encore?) le dimanche.

Tout un programme: de l'embouteillage pour se rendre aux commerces, aux parkings bondés où l'on se bat pour trouver une place, laissant présager files d'attente interminables en caisse (sans compter sur la surpopulation et son stress associé lors de l'entrée dans le magasin).

On le sent bien, il faut être motivé pour ce fameux réveillon qui approche.

Après ce véritable parcours de combattant pour arriver à boucler ses achats sans trop dépasser son budget, il va être nécessaire de se remettre quelque peu à l'endroit pour passer d'agréables moments... surtout si la fin d'année est assez serrée (financièrement)!

Si l'on demande aux personnes alentour, les plus honnêtes oseront avouer ne pas aimer cette période qui comme toute fin d'année, est propice aux bilans sur ce qui a pu se passer durant ces (presque) 365 jours. Et généralement, comme on a tendance à ne retenir que les problèmes ou les difficultés rencontrées, il est logique que Noël n'ait pas bonne presse.

Logique que l'on attende le jour de l'an pour (enfin!) boucler l'année (quelle qu'elle ait pu être) et repartir (symboliquement) sur du neuf, avec l'espoir que tout soit encore possible.

Finalement, et si Noël ne servait qu'à attendre encore un peu la nouvelle année et à recevoir quelques cadeaux, autour d'un repas, sorte de récompense/réconfort pour tout ce que l'on a réussi à traverser, à réaliser (ou au contraire, tout ce que l'on n'a pas encore pu faire)?

Finalement, même si le moral n'est pas au rendez-vous, ne boudons pas notre plaisir et soyons prêt à être étonné par tout ce qu'on n'attendait pas (ou plus).

C'est peut-être ça au fond l'esprit de Noël... Enfantin, non?