pieds_eventail.jpg

Titre d'un livre ayant fait polémique lors de sa parution, cette constatation pourrait bien résumer une certaine liberté offerte par le web (ou par la société en général actuellement) et par les possibilités de faire (ou de ne pas faire!).

Force est de constater que le temps devient très élastique lorsque l'on a tout le loisir de l'aménager comme bon nous semble.

L'exemple manifeste en est la date du dernier billet que j'ai publié (pour mémoire, juste avant Noël, tout de même!).

Une saison complète sans aucun post (comme on dit sur la toile), sans rien à dire (peut-être...) ou plutôt sans envie de m'y mettre.

A la trappe le printemps, nous voici déjà en été!

Inutile donc de vouloir rattraper le temps perdu et de s'apesantir sur ce qui a été laissé de côté, occulté (volontairement ou pas), car les explications ne seraient que justifications, explications complètement inutiles, car vides de sens.

Alors, mieux vaut aller de l'avant (ou plutôt après pour être exact), et ne pas se lancer dans d'éternelles nouvelles bonnes résolutions, utopistes et illusoires, que l'on s'empresse de ne pas tenir à chaque nouvelle année (me voici, sans m'en rendre compte, en train de chercher à remonter/ratrapper le temps et revenu à la nouvelle année avec ses voeux! Dans mon cas, c'était plutôt : "veux pas"...).

Me direz-vous, comment aller de l'avant et comment se rendre compte que l'on avance?

Peut être en faisant, finalement...

Mais faire quoi alors? (et quand, comment? ou même pourquoi?)

Faire pour ne pas tourner en boucle avec soi-même et mettre un peu d'extériorité dans notre fonctionnement.

Mieux vaut rester humble et ne pas trop idéaliser nos possibles réalisations qui n'aboutissent qu'à ne pas/plus faire (de peur d'être déçu).

On remarque quand même qu'en ne faisant pas on est quand même déçu et cela sans trop sans rendre compte, si ce n'est cette fatigue ou lassitude qui n'est reliée à rien (qui peut s'associer à une certaine lourdeur avec une prise de poids possible).

Cette déception c'est une déception de soi (ce qui est pire que tout).

Alors, cherchons à faire un peu, beaucoup (pourquoi pas?), un peu mieux aujourd'hui qu'hier, à faire différent/différemment, mais à faire tout court (et pour le meilleur!).

Et aucune culpabilisation ou déception possible dans ce cas, car comme on dit : "faire et défaire c'est toujours travailler" et "le travail, c'est la santé"...

Convaincu(e)(s)?